samedi 26 avril 2014

Come on boys, just one more time

Ce démon qui me prend 5 soirs par semaine, et qui me pousse dans le défoulement tous azimuts des sentiments contradictoires: partir, revenir, être sérieuse, professionnelle et déjantée, ou simplement mon moi sensuel et si féminin, sentimental.
Je vogue sur le fil, dans une maitrise bizarrement infaillible: personne ne m'attrape et finalement ne me cerne. Je ne veux pas être approchée alors que je fais tout pour être terriblement attirante. Je veux être tranquille et entourée, aimée et libre. Éternelle incompréhensible, y compris pour moi même.
Je dois être bien paumée et bien emmurée.

J'ai passé l'après-midi avec ce nouvel "ami" qui essaie de me suivre soit dans le sport soit dans la boisson... il assure je dois dire. Toujours étonnée je suis, tellement habituée ces dernières années à l'incompréhension et le mutisme du cœur. Encore un homme qui m'apprécie pour mon intelligence physique sans doute, mais comment le blâmer. Je dandine sous ses yeux mon minicul et en plus j'ai du vécu et de l'éducation. Terriblement différent des gros culs, gros cheveux, gros seins, gros nez de la plupart des filles d'ici. J'aime bien les gens ici, mais c'est vrai que question style, ça vole bas et les soirées au bar sont plutot "tu m'as vu, j'y suis", alors bof, je m'éclate moyen il faut dire.
Toutes les soirées sont avec les mêmes têtes partout. On n'est pas à Nîmes mais,dans mes soirs négatifs, je me dis que c'est tout comme.