Cette chambre d’hôtel à Londres est cosy. Je m'y repose après ma journée de travail. La cigarette que je m'y roule va me détendre. Je sais quoi y mettre pour me relaxer et laisser vagabonder mon inconscient en étant réveillée.
Je suis dépendante de ça. La solitude affective me pèse et le silence est lourd. J'ai vu mon médecin ce matin. Je lui ai exposé mon cas, sans les masques. Je ne me suis pas sentie comprise. En fait, il a renforcé ma conviction qu'il vaut mieux savoir vivre seul car même avec les autres, on est seul.
J'aime parler anglais et voyager. J'aime la fraicheur de ces découvertes et la richesse intérieure qu'elles procurent. En France, c'est l'entre deux tours. La gauche va peut être gagner. Ici, l'actualité c'est plutôt les JO.
Il me faut un autre moyen de me détendre. Je m'en vais m'envoyer des images et me caresser jusqu'à la délicieuse contracture.