L'espace de ce moment au cours du repas de samedi, sous le parasol sous le soleil, j'ai eu de nouveau envie de ce qu'elle me décrivait: la maternité et ses bonheurs pour une femme.
Elle a perdu son fils et son ex-mari cette année. Ses deux autres fils vont mal. Elle a des préoccupations d'argent. On la soutien comme on peut. C'est une situation très difficile.
Et malgré tout ça, par son discours elle me convainquait: elle ne serait plus en vie si elle n'avait pas eu ses enfants. Les enfants, c'est la vie, l'occasion de transmettre et de perpétuer quelque chose. Avoir un enfant, la concrétisation d'un amour, le témoignage éternel de l'existence de cet amour.
Et puis, le réel reprend le dessus, le train de la vie redémarre et si on conduit, on ne fait rien pour se diriger vers une quelconque concrétisation de procréer. Peut-être que si on était deux à penser ça, mon présent et mon futur prendraient un tout autre tour.