La Floride et ses paysages magnifiques, la Floride et son climat doux.
Je trépignais de ces vacances, les attendant avec une impatience de petite fille avide et amoureuse. Plusieurs mois sans réels congés, plusieurs semaines à en rêver, à l'idéaliser, excessive que je suis.
Je pourrais faire un délicieux album rempli de toutes ces plages quasi désertes et sauvages, de tous ces kilomètres en décapotable à deux, cheveux aux vents. Tous ces moments de douce proximité, où rien d'autre n'importe que de se perdre dans les yeux de l'autre, où l'autre se perd dans votre corps, oubliés par le corporate glouton et la routine grise de l'hiver.
Dix petits jours à dormir, manger, bronzer, balader le cœur léger, main dans la main, à couper enfin les connections et libérer des tracas nos petits cœurs lourds et nous dire un peu, en rire finalement. Profiter ensemble de ce privilège réservé à ceux qui ont la chance d'avoir le pognon et aucune vacance scolaire à considérer.
Sentir qu'on a une place réservée, et se lâcher, renifler chaque parcelle de sa nuque et la caresser, malaxer les épaules, le toucher et le regarder. Laisser débouler les influx du désir, à tout moment.
Légèreté, insouciance et Téquila sunrise.
Légèreté, insouciance et Téquila sunrise.
C'est comme ça que je les rêvais les vacances.