jeudi 29 mars 2012

Spirit of the nose

J'ai deux amies. Elles sont les seules à qui je parle vraiment. Ce soir était un de ceux, où à la faveur d'un appel comme ça, on discute de nos faits quotidiens, des dernières nouvelles, du boulot et du temps, des hommes.
Un de nos sujets les plus mis sur la table. La conversation s'installe et les sujets s'approfondissent. Mon cerveau est bien de pouvoir parler et entendre qu'elles m'écoutent. Et je suis aussi toute ouie à ce qu'elles me disent. On est des femmes, on se parle comme jamais les hommes ne pourront nous entendre.
La petite chouette qui hulule ce soir me tient encore compagnie quand le mobile est raccroché. Le soir tombe et l'odeur de la sève de pin chauffée puis refroidie remonte de la terre. C'est toute mon enfance qui m'entoure, les plages de Corse après la baignade. La chaleur des aiguilles fait du bien et l'odeur de résine... Rien que pour ça, j'en ai fait des kilomètres.