mercredi 4 avril 2012

Malturité true colors

Ils t'intéressent toi les quarantenaires?
Pour la plupart, le cheveu est maigrissant, le ventre prospérant, le boudin gras, le visage fatigué et le teint plus tellement frais.
Pire, ils respirent la peur et l'incapacité de faire face. Ils se défilent, miteux et minable d'immobilisme, criants ou silencieux, prenant cette posture pour de la maturité.
Rien de plus viril qu'un homme qui sait qui il est, qui reconnaît ses travers et assume qu'il aie encore du chemin à parcourir. Là est le vrai charme, le goût.
Rares sont ceux qui, bien qu'en automne, ont conservé cette capacité.
La plupart sont arrivés à l'âge de la maturité mais ont omis de mûrir: malgré l'apparence, rien de bon dans ce fruit là et on préfère alors lâcher le morceau. Immangeable.
Je ne me contenterai jamais de surgelés.
Enfin... En fait aujourd'hui est le dernier d'une trop longue série de mauvais jours. Demain s'annonce du même tonneau. Je n'ai pas assez dormi, j'ai trop travaillé, et je vois les choses en noir aujourd'hui, pas réellement comme elles sont. Demain je serai peut être plutôt grise.
Les jours se succèdent avec leur lot. C'est la vie, dans deux jours tout ira mieux, les oiseaux chanteront dans le ciel bleu et je verrai rose.